Le joint de fractionnement est souvent confondu avec le joint de dilatation. Son rôle peut s’apparenter, sous certains aspects, au second nommé puisque son but est d’éviter les fissures sur le béton ou le carrelage et d’éviter que le support ne se soulève. Il n’a par contre pas pour vocation de compenser la dilatation de la matière dû aux variations thermiques.
Quel est l’intérêt du joint de fractionnement ?
Lors de la pose d’une chape sur un plancher chauffant, la matière est susceptible ensuite de travailler et de se contracter, provoquant irrémédiablement des fissures dans le béton. Il en va de même avec le carrelage qui peut se soulever. Les carreaux peuvent également être fragilisés et se fissurer s’ils sont en contact direct. D’où la nécessité de faire intervenir le joint en question qui sera également à même d’assimiler certaines charges et absorber les ondes sonores. Il possède la faculté de compenser les mouvements des revêtements de sol et il joue également un rôle esthétique non négligeable sur la surface considérée.
Pose du joint de fractionnement
La pose du joint de fractionnement obéit à certaines règles très précises en fonction de la nature du contexte. Ainsi, suivant la grandeur de la surface, ces joints ne seront pas répartis de la même façon. Lors de la pose du carrelage, ils sont généralement scellés au mortier, ou à choix, à l’enduit. Leur largeur sont le plus souvent comprises entre cinq et dix millimètres mais ces valeurs peuvent parfois aller jusqu’à vingt ou même trente millimètres. Elles sont présentées sur les sites comme www.vedafrance.com. Ils sont posés, dans le cas d’une chape, sur une hauteur minimale de trois centimètres. Ils sont parfois susceptibles d’être creusés avec une meule en fin de processus. La pose et l’utilisation de ces joints doivent répondre à des normes très exigeantes, ces dernières se rapportant aux ouvrages en maçonneries et aux chapes.