La maladie du cœur est une des principales causes de décès dans le monde. Bien qu’elle ne soit pas qualifiée comme une crise cardiaque, l’angine de poitrine est une maladie à traiter sérieusement. Elle avertit qu’il faut gérer les efforts ou les émotions, au risque de faire un infarctus du myocarde.
L’angine de poitrine par définition
Connue également par « angor », l’angine de poitrine est une douleur au niveau du thorax déclenchée par la fatigue, les émotions ou le stress. C’est une maladie coronarienne provoquée par le défaut d’apport d’oxygène au cœur. Lors d’un examen par électrocardiogramme, le cardiologue constate qu’une ou des artères du cœur sont rétrécies. En conséquence, le cœur ne reçoit pas une quantité suffisante de sang et d’oxygène pour bien fonctionner. Cette maladie, en cas de complication, peut entraîner jusqu’à l’infarctus du myocarde.
Causes et symptômes
L’angine de poitrine peut être due à un antécédent familial. Si la personne sujette à cette maladie adopte une bonne hygiène de vie, elle se manifeste rarement. Les facteurs de risques sont : le sédentarisme, tabagisme, surpoids, hypertension artérielle, diabète et taux de cholestérol élevé. Elle peut être déclenchée : après un effort physique, par des émotions fortes, par un sursaut. L’angor se reconnaît par une douleur derrière le sternum, s’étendant souvent dans le dos et dans le bras gauche.
Précautions et traitements
Ménager ses efforts et prendre une bonne habitude alimentaire suffisent pour prévenir les douleurs provoquées par l’angine de poitrine. Les sports d’endurance physique sont déconseillés. Par contre, il est indispensable de pratiquer des sports doux, comme la marche, la natation. En cas de crise, le patient doit se reposer et bien respirer. Le cardiologue peut prescrire une trinitrine, à pulvériser par voie buccale. Pour assurer la fluidité du sang, il faut prendre chaque jour, à la même heure, un quart d’aspirine.