Plusieurs changements concernent les tarifs de la carte grise en 2017. Vous vous demandez pourquoi ? Les raisons sont à chercher du côté de la réforme territoriale intervenue en 2016, c’est-à-dire de la création de grandes régions et la réduction de la carte administrative française de 22 à 13 régions. Pour certaines d’entre elles, rien ne change, pour d’autres, il va falloir s’habituer à de nouveaux tarifs.
Les régions sans changement
Plusieurs régions ont d’ores et déjà décidé de ne rien changer au tarif de la carte grise. C’est le cas de l’Ile de France, où le cheval fiscal demeure fixé à 46,15 euros, de la Corse, avec 27 euros, mais aussi des Pays de la Loire et du Centre Val de Loire, où le coût est respectivement de 48 et de 42,45 euros. La Bretagne a modifié le prix du cheval fiscal en 2016 et il restera de 51 euros en 2017. La Basse et la Haute Normandie ont fusionné avec la création des grandes régions, mais concernant le montant du cheval fiscal, il restera à 35 euros. Bonne nouvelle, par ailleurs : la région PACA maintient sa mesure d’exonération de la taxe fiscale due pour la carte grise accordée en 2016 aux véhicules considérés comme « propres ». Pour les autres véhicules, le cheval fiscal demeure à 51,20 euros.
Les régions concernées par les changements de tarification
Dès lors que les tarifs de la carte grise dans les régions fusionnées étaient sensiblement différents au 31 mai 2016, la décision de mettre en oeuvre une harmonisation a généralement été prise. Cette harmonisation devrait se faire le plus souvent par un alignement au prix le plus élevé. Ainsi, en juillet 2016, la région Midi-Pyrénées a anticipé l’harmonisation de 2017 en fixant son cheval fiscal à 44 euros (au lieu de 34 euros auparavant) et en s’alignant sur le Languedoc Roussillon, qui pratiquait déjà ce tarif. En Bourgogne Franche-Comté, ce sera 51 euros en 2017, soit une augmentation de près de 42% pour les automobilistes de Franche-Comté. Dans la région Nouvelle Aquitaine (Aquitaine-Limousin-Poitou-Charente), on prévoit un cheval fiscal de 41 euros, soit une très légère baisse pour le Limousin et le Poitou Charentes, mais une augmentation de 14% pour l’Aquitaine. Autre baisse, en Auvergne : -4% pour s’aligner sur les tarifs de Rhône Alpes, à 43 euros.
Enfin, deux grandes régions ont fait le choix d’une harmonisation progressive, permettant d’étaler les hausses : il s’agit des Hauts de France, sur 5 ans, et de la région Grand Est, sur 3 ans.