Russie : embargo sur les produits européens

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie vient de prendre une nouvelle tournure, internationale celle-ci.

Punition, embargo

En réponse aux sanctions internationales votées à l’encontre de Moscou ces derniers-jours, le premier ministre russe, Dimitri Medvedev vient d’annoncer un embargo sur la plupart des porduits en provenance de l’Union Européenne, mais aussi des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie et de la Norvège. Une interdiction totale décréter comme une punition pour s’être un peu trop mêlé des affaires de la Russie.

De son côté, l’Union Européenne envisage de saisir l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en recours, afin de sortir ses producteurs de la situation qui se présente comme réellement problématique, économiquement parlant. En effet, l’embargo, d’une durée d’un an, concerne presque l’ensemble des produits d’agriculture : le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, les légumes et les fruits, soit environ 10% de la production et 11 milliards d’euros par an. Il ne concerne toutefois pas les produits pour bébé, et les Russes pourront toujours acheter des produits étranger hors des frontières de la Russie. Toutefois, la revente de ces derniers sera « sévèrement punie« .

Négociations

Toutefois, la Russie a affirmer vouloir lever cet embargo, a condition que  ses partenaires fassent « preuve d’une approche constructive ». Il faut comprendre par là que la Russie ne souhaite plus d’intervention extérieur dans le conflit, sauf de son côté. Bien sûr, l’Union Européenne dénonce une « décision politique » inacceptable dont elle compte bien faire appel. D’autant qu’après l’accident du vol MH17 de Malaisia Airlines, les autorités internationales sont loin de vouloir laisser le champ libre à la Russie.