L’alcool synthétique

Selon les scientifiques, l’alcool usuel pourrait disparaître d’ici 10 ou 20 ans. Ce liquide cause d’importantes lésions chez celui qui le consomme. Un chercheur de l’Imperial College London affirme que les générations à venir pourront être sobres. Les spiritueux, le vin et la bière vont-ils vraiment ne plus faire partie de ce monde ?

Le changement d’ici 10 à 20 ans

Un éminent professeur a affirmé que les gens ne boiront plus d’alcool que pour les rares occasions, d’ici une ou deux décennies. Comme remplacement ? Les chercheurs ont mis au point l’alcool synthétique n’entraînant pas de gueules de bois ni d’effets négatifs. Ce breuvage évite à celui qui en boit les dégâts habituels causés par l’alcool traditionnel. Pourtant, ce même liquide produit les effets similaires. Les sociétés occidentales pourront adopter « l’alcosynth » comme leur boisson préférée, éventuellement.

 

 

Avantages dans le domaine de la santé publique

Les Belges demeurent les plus grands consommateurs d’alcool dans le monde. La moyenne atteint les 11 litres bus individuellement chaque année. Le fait de vivre sans ingurgiter une seule goutte reste un mythe, selon l’avis populaire. Cette situation s’avère être inenvisageable même si la période de sevrage ne dure que 28 jours. Toutefois, si l’idée est adoptée, ce sera la plus grande des avancées opérées dans le domaine de la santé publique. Ce projet s’apparente à l’arrivée de la cigarette électronique, équivalant ainsi à la réduction de la consommation du tabac.

Les autres avantages

Il a été dit que ce breuvage produit les effets dits « positifs » de son prédécesseur. Cet alcool synthétique, bu avec modération, est supposé éviter la démence ou aider les gens à mieux apprendre les langues étrangères. L’OMS a publié en 2012 le nombre total de victimes de l’alcool. Les chiffres publiés avoisinent les 3,3 millions de décès, représentant presque les 5,9 % de la somme totale des morts en cette année-là. Aux USA, ce breuvage se situe à la troisième place parmi les causes de mortalité évitables.