Préparez-vous pour Movember

Une bien jolie moustache pour Movember

Comme chaque année en automne, deux mois thématiques se succèdent : Octobre Rose, qui vise à sensibiliser l’opinion publique sur le cancer du sein, auquel succède Movember qui se veut le pendant masculin. Movember, c’est assez simple à comprendre et ça marche : personnalités et anonymes du monde entier se prêtent au jeu et arborent une moustache su plus bel effet. Avec novembre qui pointe le bout de son nez, il est temps de préparer Movember et de choisir sa moustache.

 

Movember, qu’est-ce que c’est ?

Chaque novembre depuis quelques années, stars de cinéma, sportifs et anonymes arborent une moustache qui peut surprendre le moins préparé des observateurs. N’allez pas croire qu’ils subissent de plein fouet une crise existentielle qui les oblige à ça : il s’agit tout simplement de Movember.

Movember, c’est le pendant masculin d’Octobre Rose. Masculin oblige, ce n’est pas le cancer du sein qui est au centre de l’attention mais le cancer de la prostate, cancer masculin le plus répandu dans le monde. Et pour un problème qui touche les hommes, quoi de mieux que d’avoir une preuve un peu macho de l’identité masculine ? C’est donc l’occasion d’arborer une jolie moustache.

Théoriquement, il faut s’inscrire sur le site officiel du mouvement et commencer le mois rasé de près. Quand novembre arrive, les Mo Bros (pour Moustache Brothers ou frères de moustache) se laissent pousser la moustache tout en éliminant barbe et bouc : tout le poil doit être concentré sur la lèvre supérieure. Il suffit ensuite de profiter des médias sociaux pour donner des nouvelles de sa moustache et inciter les proches à faire un don à une association concernée.

Si cela peut vous aider, sachez que vous n’êtes pas seul à cultiver votre moustache : Ewan McGregor, George Clooney ou encore Bradley Cooper ont fait don de leur lèvre supérieure l’an dernier et de nombreux sportifs américains ont suivi le mouvement avec une véritable implication en NHL, la ligue de hockey sur glace américano-canadienne.

 

Quelle moustache choisir ?

Le choix de la moustache est une décision difficile qui va dépendre de votre look et de votre capacité à supporter les regards intrigués. Si vous n’osez pas faire de folies mais que vous souhaitez apporter votre pierre à l’édifice (bravo), la moustache classique sera bien suffisante : il suffit de laisser pousser puis d’entretenir quand elle semble trop longue.

Les fans de Tom Selleck pourront recourir à la bonne vieille moustache « chevron », large bandeau de poils qui surplombe la lèvre de tout son poids. Au contraire, les amateurs de distinction et de discrétion pourront opter pour la moustache « crayon » qui se contente d’une fine apparition et donne tout de suite un air distingué (voire maniéré) à son porteur.

Fan d’action ou de motos, c’est la moustache « biker » qu’il vous faut. Portée, entre autres, par le célèbre catcheur Hulk Hogan, elle distingue les vrais hommes des autres. Par contre, si vous vous sentez une âme d’artiste pourquoi pas la moustache « en croc » comme Dali ?

On pourra aussi citer la moustache « en guidon de vélo » qui revient à la mode de manière détournée (cf. l’invasion sur les sacs, T-shirts et autres) ou la bonne vieille moustache « morse » qui couvre quasiment toute la bouche mais donne un air sévère à qui la porte ; à réserver à ceux qui souffrent d’un déficit de force de caractère.

Par contre, et nous finirons sur ce point capital : quand bien même vous cherchiez à rendre hommage à Charlie Chaplin, oubliez la moustache « brosse à dents » qui est surtout devenu la marque de fabrique d’une célébrité allemande des années 30. A ne porter que pour Halloween.